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Le Parisien
6 days ago
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PSG : c'est déjà la reprise pour Skriniar, Soler ou Asensio
La rentrée des classes va s'effectuer en ordre dispersé pour les Parisiens. Alors que les joueurs concernés par la Coupe du monde des clubs ont hérité de trois semaines de vacances, qui les mèneront jusqu'à la reprise prévue le 4 août, les autres sont de retour. En réalité, cela ne concerne qu'une petite partie de l'effectif, à savoir les joueurs prêtés sur lesquels le PSG ne compte plus. Après avoir effectué la traditionnelle batterie de tests médicaux préalable à une reprise de l'entraînement, Milan Skriniar, Marco Asensio, Carlos Soler, Nordi Mukiele ou encore Ilyes Housni, ont tous retrouvé le chemin du Campus de Poissy (Yvelines) ce mercredi. Ils s'entraînent pour l'instant avec le groupe Espoirs qui vient de changer d'entraîneur avec la nomination confirmée de l'ex-Lyonnais Jean-François Vulliez (52 ans). Aussi prêtés lors du précédent exercice, les « Mondialistes » Randal Kolo Muani et Renato Sanches reprendront un peu plus tard. En coulisses, cela s'active pour certains départs. « RKM » sera évidemment l'un des feuilletons à suivre dans un marché des attaquants qui pourrait provoquer un jeu de chaises musicales. Fenerbahçe espère le retour de Milan Skriniar pour lequel Paris réclamait encore 20 M€ ces derniers jours. Les échanges continuent avec Marco Asensio, sollicité par le même club, mais qui n'a pas encore choisi sa prochaine destination. Carlos Soler dispose, lui, d'une touche à Villarreal où son ancien entraîneur Marcelino pousse pour le rapatrier en Espagne. La question des émoluments du joueur sera centrale dans les négociations. Comme chaque année, les clubs intéressés doivent composer avec les salaires importants des joueurs parisiens, avant d'envisager une quelconque opération. Notons, enfin, que parmi les éléments du groupe Espoirs susceptibles de partir, Thomas Cordier n'a pas encore été transféré. Malgré des discussions avec le Red Star (Ligue 2) , le jeune latéral gauche de 19 ans, sous contrat jusqu'en 2026, a repris avec le club parisien.


Le Parisien
14-07-2025
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Coupe du monde des clubs : avec un gain de près de 92 millions d'euros, le PSG n'a pas tout perdu
Pas de coupe dans les valises mais un joli chèque susceptible de panser, quelque peu, les bleus à l'âme des Parisiens. Avec près de 92 millions d'euros, le PSG a, certes raccourci ses vacances estivales mais a décroché le jackpot. Surclassé par Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs (3-0), les Parisiens auraient touché encore plus, probablement aux alentours de 100 millions d'euros (98 millions pour les Londoniens) s'ils avaient brandi ce dimanche le trophée. Pour convaincre de l'importance du nouveau format de cette compétition avec 32 équipes pendant un mois aux États-Unis, la Fifa a sorti une arme imparable, l'argent. Ainsi, le PSG et Chelsea ne sont pas les seuls à repartir les poches pleines. Tout le monde a eu droit à son pécule plus ou moins important. Selon The Athletic , la Fifa est venue à New York avec une enveloppe de près d'un milliard de dollars, soit l'équivalent de 856 millions d'euros. Chaque club a ainsi touché une somme calculée en fonction de deux critères : le premier concernant la participation et le second sur la performance réalisée. Ainsi, le PSG a perçu selon les estimations du média américain 26,8 millions d'euros pour sa simple participation au Mondial des clubs. À cette somme, se sont ajoutés les 64,7 millions liés à son brillant parcours jusqu'à la finale. Chelsea, lui, empoche 98 millions qui se répartissent de la sorte (25 millions de participation et 73 millions pour ses résultats environ). Sur le podium figure ensuite le Real Madrid, atomisé (0-4) par le PSG en demi-finale , qui est le club qui a touché la plus grosse somme de participation (31 millions d'euros) et 40 millions de performances, soit 71 millions en tout. Le premier club non européen est Fluminense, également demi-finaliste malheureux face à Chelsea (0-2). Certes quatrièmes, les Brésiliens n'ont touché que 51 millions dont seulement 13 de participation.


Le Parisien
13-07-2025
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Chelsea-PSG (3-0) : le feu d'artifice est annulé
Le PSG ne deviendra pas le gardien de la galaxie. Il reste humain mais sur son nuage de champion d'Europe 2025, c'est quand même le principal. Il est passé complètement à côté de sa finale de la Coupe du monde des clubs , renvoyé à la pause à l'état de misère, celui dans lequel il mettait ses adversaires jusqu'à présent, l'Inter Milan le 31 mai, le Real Madrid encore en milieu de semaine, balayé 3-0 à la pause. Il aura souffert d'abord lui-même, incapable de répondre à l'intensité physique, en retard dans les duels, les placements, maniant le ballon avec une lenteur de joueurs épuisés. Avec un jour de moins de récupération, deux suspendus, et un parcours autrement plus relevé que celui de Chelsea (Palmeiras et Fluminense en quart et demie face au Bayern et le Real pour Paris), il a sombré, offrant peu de ses aptitudes de la saison, dans l'art d'occuper les espaces ou dans les transmissions. Le dommage - 3-0 à la mi-temps - sera trop lourd pour espérer une remontada. Si le milieu de terrain n'avait plus les jambes, les attaquants sont restés englués dans la densité anglaise. Khvicha Kvaratskhelia n'avait plus d'inspiration, un baromètre assez parlant des difficultés parisiennes (il sera remplacé par Bradley Barcola à la 58e), Ousmane Dembélé était introuvable et Désiré Doué a effectué des mauvais choix, comme celui trop altruiste de servir Achraf Hakimi (16e) alors qu'il pouvait marquer. Ou quand vos qualités collectives se retournent contre vous. Il y a tout ce que le PSG a réalisé de mauvais mais qui ne suffit pas. Chelsea a formidablement pris le match par le bon bout, sans crainte, avançant sur Paris comme une menace permanente. Les Blues ont rapidement identifié des faiblesses sur le côté gauche de la défense parisienne - Nuno Mendes trop haut, Lucas Beraldo trop indolent - pour exploiter sa supériorité et mener 2-0 en moins de dix minutes (22e, 30e) et enfoncer le clou juste avant la pause par João Pedro, nouvelle recrue des Londoniens et autorisé à jouer depuis les 8e de finale. Une particularité du règlement qui décrédibilise cette compétition. Il n'empêche. Paris aurait adoré la remporter. Il n'avait plus rien en stock, ni résilience ni feu dans ses idées et ses courses, pour y parvenir. Son pressing s'est liquéfié, ouvrant des autoroutes à Cole Palmer et consorts. Cet ultime échec, le premier Luis Enrique lors d'une finale sur un match, ne change rien à l'histoire, qui voit Chelsea remporter le Mondial après la Ligue Europa Conférence. La saison du PSG, la meilleure équipe en 2025 sur la planète, demeure sublime et géniale. Les Parisiens chutent simplement en finale parce qu'il manquait Willian Pacho dans un match sérieux et de la mobilité, la grande force jusqu'à maintenant. Même si l'empilement des joueurs ne sert à rien, avoir un peu plus de concurrence en défense et au milieu, disons des remplaçants fiables pour faire tourner y compris dans les grandes compétitions, pourrait aider le PSG à l'avenir. L'équipe se fonde sur douze joueurs pour onze places, la dernière se partageant entre Désiré Doué et Bradley Barcola. Les autres paraissent un cran en dessous. Après la pause, Paris retrouvera ses esprits, avec en point d'orgue un énorme arrêt de Robert Sánchez devant une reprise de près d'Ousmane Dembélé, enfin trouvé (52e). Évidemment, impossible de revenir dans une partie jouée depuis la pause et tendue jusqu'au bout entre les deux équipes, signe d'un vrai enjeu. La saison prochaine, Paris aura une nouvelle équipe sur laquelle passer ses nerfs si elle la retrouve, ce Chelsea champion du monde des clubs.


Le Parisien
13-07-2025
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Ajax, Barcelone, Bayern Munich, Manchester United, Inter Milan.. Ces équipes qui ont tout gagné la même année
Le Paris Saint-Germain est à 90 minutes d'une saison parfaite. Une année qui va faire passer le club dans la légende, avec un quintuplé exceptionnel. Déjà vainqueurs du Trophée des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et de la Ligue des champions , les Parisiens disputent ce dimanche soir la finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea. Un ultime test pour confirmer leur suprématie sur le football mondial. Avant eux, cinq clubs ont réussi une saison aussi éblouissante, avec, au moins, le quadruplé championnat-coupe-Ligue des champions-Coupe du monde des clubs à la clé. Le Celtic Glasgow aurait pu être le premier, en 1967. Champions pour la deuxième fois consécutive et vainqueurs de leur 19e Coupe d'Écosse et de la Coupe des clubs champions au détriment de l'Inter Milan (2-1), les Écossais avaient finalement été battus en Coupe intercontinentale par les Argentins du Racing. Cinq ans plus tard, l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff devenait donc le vrai pionnier. Sous la houlette de Stefan Kovacs, arrivés pour remplacer Rinus Michels, les Amstellodamois remportaient leur 3e Ligue des champions consécutive, la première accompagnée d'un titre de champion des Pays-Bas, d'une coupe des Pays-Bas et d'une coupe intercontinentale. L'avènement du « football total » qui fera également les beaux jours de Barcelone. Grand rival de l'Ajax, le PSV Eindhoven ne passait pas loin du même exploit en 1988, avec une défaite aux tirs au but face aux Uruguayens de Nacional en Coupe intercontinentale. Le reste de leur parcours était pourtant parfait, avec un sacre en Coupe d'Europe face à Benfica et les deux trophées nationaux. L'hégémonie européenne s'est ensuite déplacée à l'ouest, en Angleterre, où Sir Alex Ferguson construisait une équipe de Manchester United intenable. Portés par Gary Neville, David Beckham , Ryan Giggs, Paul Scholes et Andy Cole, les Mancuniens ont (presque) tout écrasé sur leur passage. Vainqueurs de la Ligue des champions face au Bayern Munich (2-1), champions d'Angleterre avec 79 points et vainqueurs de la FA Cup contre Newcastle (2-0), les Anglais ont également remporté la Coupe intercontinentale face à Palmeiras, sur un but de Roy Keane. Ils ont toutefois connu deux échecs : en quart de finale de la Coupe de la Ligue face à Tottenham et lors du Community Shield contre Arsenal. Puis arriva Pep Guardiola, et le football prit un nouveau tournant . Avec son trio Busquets-Xavi-Iniesta au milieu de terrain et la légende Lionel Messi devant, le technicien espagnol a fait du FC Barcelone une machine à gagner, magnifiant le « tiki-taka » avec une pointe de « football total » de Johan Cruyff. Le résultat est magique, avec 14 titres remportés en quatre saisons, dont deux Ligue des champions. L'année 2008-2009 reste la plus belle, avec six titres remportés : Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d'Espagne, Ligue des champions, Supercoupe de l'UEFA et Coupe du monde des clubs. Une hégémonie totale qu'approchera Luis Enrique en 2014-2015 avec ce même Barça, la Supercoupe d'Espagne en moins. Entre-temps, l'Inter Milan parviendra également à alimenter son armoire à trophées. En 2009-2010, les Milanais de José Mourinho , emmenés par un intraitable Diego Milito en attaque, ont presque tout gagné, s'inclinant seulement en Supercoupe d'Italie face à la Lazio de Rome. N'oublions pas le toujours dangereux Bayern Munich dans cette liste de clubs dominants. Comme le Barça, les Bavarois ont réalisé le triplé, et même le quadruplé avec la Coupe du monde des clubs, en 2013 et 2020. La première année, c'est le Borussia Dortmund qui a été la principale victime de la bande à Franck Ribéry , en terminant à la 2e place du championnat et en s'inclinant en Supercoupe d'Allemagne et en finale de Ligue des champions. Sept ans plus tard, entre les confinements liés au Covid-19, les Bavarois rééditaient la même performance, cette fois au détriment du Paris Saint-Germain sur la scène européenne . En Coupe d'Allemagne, c'est le Bayer Leverkusen qui en payait le prix.


Le Parisien
13-07-2025
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Chelsea-PSG : un nouveau jour de gloire attend Paris, meilleure équipe de la planète
Le monde leur appartient. Enfin, pas tout à fait, pas encore, pas au palmarès, mais dans les faits, oui. À l'issue d'un tournoi grandiose où le PSG aura réussi à déployer tout ce qu'il possédait de merveilleux en encore plus beau, le voilà en finale face à Chelsea ce dimanche pour soulever son cinquième trophée de la saison, un record. Au passage, il aura également donné un immense intérêt à cette compétition de trop. Cette Coupe du monde des clubs jurait dans le décor alors l'équipe parisienne a décidé d'offrir un condensé de son art, élaguant ses ultimes scories ― une manière de défendre parfois erratique ; un seul but encaissé jusqu'à présent aux États-Unis ― afin d'étaler le plus beau spectacle collectif depuis dix ans et la victoire de Barcelone en finale de la Ligue des champions 2015. L'entraîneur s'appelait alors Luis Enrique, dans le gotha des GOAT du jeu.